« Never die Easy »
Never Die Easy
Il est le premier joueur auquel on pense quand on parle de la franchise de Chicago, devant les G.S. Halas, D, Butkus, G. Sayers, B. Urlacher et autre Rex « The GOAT » Grossman. Il est le meilleur à son poste, l’un des plus grands de tous les temps à avoir foulé les pelouses dixit Barry Sanders. Il ? Walter Jerry Payton né un 25 juillet 1954 à Columbia dans le Mississippi.
Des débuts retardés, un succès assuré
Durant le lycée pour ne pas être en concurrence avec son frère Eddie lui aussi RB, Walter attend que ce dernier quitte J.J Jefferson H.S (qui fusionnera avec Columbia H.S) pour intégrer l’équipe. Payton inscrira un touchdown de 65 yards sur sa toute première course. La machine est lancé et le futur semble prometteur. Inattendu pour Columbia, la saison se finira sur un bilan de 8-2 et une sélection dans la Mississippi All-State Team pour son RB vedette. Les stats de Walter montre qu’il a marqué au moins un TD sur chacun de ses matchs durant ses deux années en H.S. Selon son coach de l’époque, T. Davis, Payton scorait à chaque fois que son équipe était en difficulté.
Walter décidera de continuer son parcours dans son Mississippi natal à Jackson State durant lequel il courut pour plus de 3500 yards pour 65 TDs et une moyenne de 6.1 yards par course. Il fut nommé en 1973 et 1974 Joueur de l’année parmi les lycées « Noirs » et All-American Team en 1974. Son style à la fois agile et puissant et le décalage entre son caractère dur sur le terrain et doux en dehors lui valent le surnom de Sweetness.
Arrivée en NFL
Sélectionné lors de la Draft 75 au premier tour (4ième choix) par les Bears, sa saison rookie fut compliquée avec 679 yards pour 7 TDs en moins de 200 portés et seulement 7 matchs joués. Deux ans plus tard, il réalisa sa meilleur saison au sol avec 1852 yards pour 14 TDs. Durant dix de ses treize saisons il dépassa les 1000 yards au sol montrant sa régularité et offrant à Chicago une force de frappe efficace et sûre.
Il fait partie de l’équipe de 85 qui marcha sur la ligue et en est un grand artisan avec 2034 yards sol et air compilés. En Post Season l’équipe écrasera tout ce qui se mettra sur son chemin, Giants, Rams puis Patriots lors du Superbowl. Pendant ce Superbowl Walter réalisa l’un des ses plus mauvais match (Fumble, 61 yards en 22 portés, 0 réception…) malgré ça il aurait pu (du) franchir la End-zone quand les Bears se sont retrouvés à trois reprises à quelques yards de celle-ci mais Ditka, en faisant courir par deux fois McMahon puis Perry, le privera de cet honneur. une honte pour beaucoup de fans qui auraient aimé voir Payton récompensé.
Walter pris sa retraite deux ans plus tard, ayant parcouru 16726 yards au sol (Record dépassé depuis par Emmitt Smith) pour 110 TDs et 4538 yards dans les airs pour 15 TDs. Chez les Bears il détient 31 records de franchise. Chicago retira son maillot #34 et il fut introduit au Hall of Fame en 1993.
Son style
Sa devise « Never die easy » reflète sa manière d’être sur le terrain préférant percuter un défenseur pour le marquer physiquement et psychologiquement et gagner quelques yards de plus plutôt que de sortir du terrain en évitant ce fameux contact synonyme de peur pour lui. Il fut assurément le prototype parfait du Running Back, sa petite taille et son jeu de jambes lui permettait de crocheter, effectuer des spins, stopper sa course pour réaccélérer instantanément avec une facilité déconcertante alors que la puissance développé par le haut de son corps et de ses bras lui servaient à punir et infliger les impacts à ces adversaires ou à raffuter facilement ces derniers. Cette puissance et son sens du sacrifice pour son équipe en ont fait un bloqueur extraordinaire derrière sa ligne offensive. Walter ne célébrait jamais ces TDs et préférait donner le cuir à ses linemens ou directement aux arbitres.
Fin de vie et héritage
Début 99, Sweetness annonça être atteint d’une maladie rare au foie se transformant en cancer. Il tourna plusieurs spots publicitaires pour encourager le don d’organe. Du à son statut de star et sa popularité, on lui proposa de passer prioritaire sur les listes de greffes d’organes, chose qu’il refusa. Il décéda le 1er Novembre 1999.
En son honneur, le Man of the Year Award fut renommé par la NFL Walter Payton MoY Award, trophée qui récompense le joueur s’impliquant le plus hors du terrain (Œuvre caritative, Hôpitaux, etc…).
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