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Draft 2020 : Journal de bord d’une draft parfaite. (2/3)
La draft 2020 s’est terminée ce samedi dernier est a réservé son lot de surprises. Bonnes pour certains décevantes pour d’autre. Je vous invite à plonger avec moi dans mon journal de bord en plein cœur de ces 3 soirées. Ou comment les Cardinals ont réussi un braquage digne du scénario de Ocean’s eleven.
Continuons mon aventure avec le deuxième jour de la draft. Celui du Vendredi 24 Avril avec les sélections des 2nd et 3éme tours.
Vendredi 24 Avril :
15h34 : J’émerge difficilement d’une nuit/matinée que je peux qualifier de léthargique et qui ma fois a été trop courte à mon goût. Ma tête ressemble plus à celle d’un lapin qui a la myxomatose plutôt qu’à un jeune étudiant d’une vingtaine d’années. Je bois 1,5L de café tandis que ma tension peine à dépasser 3. Mes premières pensées vont vers les victimes de Vontaze Burfict, je me demande si elles ont aussi mal à la tête que moi en ce moment.
15h48 : Je me sers mon petit déjeuner de champion. Un grand bol de lait, trois cookies et un jus d’orange. Il ne m’en fallait pas plus pour reprendre des forces, grâce à celle-ci j’arrive à me hisser sur le canapé pour comater en attendant la draft de ce soir. Le café commence à faire son effet, je vais aux toilettes.
00h39 : Passé ma journée en tant que larve, je redeviens papillon au meilleur moment. J’en profite pour assurer mes arrières je ferme à clef ma porte pour éviter tout intrusion véhémente inopportune. Je remets en route mon setup de la veille, je remplace seulement l’alcool par du thé. Ma gueule de bois de la journée étant sans doute plus liée à ce vecteur plutôt qu’à mon jet lag.
1h00 : C’est le retour de Roger sur mon petit écran. Comme hier tradition oblige je me remets à le houspiller avec virulence. J’entends un bruit sourd dans le couloir avant un gros choc contre la porte de ma chambre. Puis, plus rien. Première petite victoire de la soirée. Moi 1, ma sœur 0.
1h04 : Les Bengals sont on the clock. Ils vont surement pick un Tackle pour protéger Burrow lors de sa première année en NFL. Ça tombe bien il reste Josh Jones sur le board, le joueur de Houston est tombé du premier tour, une aubaine pour la franchise de Cincinnati. Je me sers une grande tasse de thé et m’enroule dans un plaid en attendant le seul pick des Cardinals du jour en 72éme position. J’envie les retraités qui font cette activité journalièrement, pas suivre la draft mais s’enrouler dans un plaid bien sûr.
1h05 : Pick is in. Les Bengals sélectionnent Tee Higgins le receveur de Clemson. La franchise et le joueur ne doivent pas être trop dépaysés. Tee Higgins est la deuxième version d’un AJ Green vieillissant et l’ancien joueur de Clemson rejoint une équipe qui joue en orange avec pour mascotte un tigre. Le fit me paraît pour ces raisons très évident. Je suis étonné de la non sélection de Josh Jones.
1h11 : Premier pick pour le chien de Bill Belichick qui choisit un underdog au poste de Safety, Kyle Dugger. Coup de génie ou bien coup de John Schneider seul l’avenir nous le dira.
1h16 : Mon GM préféré entre dans la danse dans cette draft 2020. Les Texans choisissent avec le pick n°40, qui fondamentalement nous appartenait, Ross Blacklock. DeAndre Hopkins est devenu Ross Blacklock. Voilà c’était ça la blague.
1h33 : Les picks s’enchainent à la même allure que mes tasses de thé, gentiment. Thé vert, thé noir, thé jaune et un « thé débile ou quoi » au moment de la sélection de Cole Kmet par les Bears. 10TE dans le roster des Bears. Je crois que Jim Nagy aime beaucoup les grands hommes musclés et pas trop gras. A défaut de voir du beau jeu du côté de Chicago, les supportrices pourront se rincer l’œil.
1h57 : Moment de folie dans cette draft mes copains John Schneider et Pete Carroll décident d’animer ma soirée en élaborant un trade pour monter dans ce 2nd tour à la place des Jets. Mais malheur, Josh Jones est toujours sur le board. Russell Wilson attend depuis la création de la franchise que son front office lui offre un semblant de ligne offensive. Une palissade, de la crème solaire ou un préservatif apporteraient une meilleure protection que Mike Iupati ou Duane Brown. Josh Jones serait donc une belle plus-value.
1h58 : Et la franchise de Seattle sélectionne finalement Darrell Taylor leur EDGE Rusher annuel, digne successeur de LJ Collier. Mais si vous savez qui c’est ! Bon vous l’avez pas beaucoup vu sur le terrain c’est vrai mais c’est quand même un premier tour de draft. Je décide d’assaisonner mon thé Oolong avec une pincée de sel venant de l’état de Washington pour faire ressortir tous les arômes.
2h34 : Les Rams, qui n’avait pas de premier tour après l’acquisition en début de saison du fiston de DeAndre Hopkins, réalisent leur deux premiers choix de la draft dans ce 2nd tour. Le premier ne m’a pas étonné. En effet l’acquisition de Cam Akers est un fit parfait pour la franchise californienne. Le RB sort tout droit de Florida State, une université en perdition qu’il devait porter à lui seul en attaque, pour arriver dans une franchise avec la même perception du football américain. Le deuxième choix est celui d’un excellent joueur, Van Jefferson au poste de WR. Au même titre que son nouveau collègue ce dernier a fait ses classes d’armes dans l’état floridien mais pour la faculté rivale. Je me dis que la stratégie des Rams est bien foutue. Repêcher des joueurs évoluant de l’autre côté des USA minimisent les chances que ces derniers connaissent la franchise et donc tente une tentative de holdout précoce. Je finis mon thé matcha sur cette pensée.
2h36 : Dans la foulée les Vikings sélectionnent Ezra Cleveland. Comme beaucoup d’observateurs je suis très déçu de ce choix des Vikings, non pas pour la qualité du joueur sélectionné, mais simplement par le fait que je rêvais secrètement de le voir aux Browns. Ceci dit ce pick implique que Josh Jones est toujours sur le board.
2h37 : Je réfléchis à la situation pendant que mon thé au jasmin, brulant, refroidit doucement. Josh Jones est encore disponible, beaucoup d’analystes palabrent de manière redondante sur le fait que les Cardinals devraient entourer Kyler Murray d’un bon OLine. « Mais c’est bien sûr !» me dis-je. Ils nous faut Josh Jones. Un trade up est nécessaire. Mon thé est froid.
2h59 : Mon appel à Steve Keim de la veille ayant capoté. Je décide de passer par ses DM instagram. Je cherche son compte, ça y’est j’ai trouvé ! xX-St3v3-K31m-Official-Xx, je clique sur le bouton s’abonner. Il s’abonne instantanément à moi en retour, quelle chance ! J’ouvre mes DM et à ma grande stupéfaction j’ai déjà reçu un message de sa part. Je vous livre la conversation.
Je crois que Steve n’aime pas Josh Jones dommage…
3h16 : Dès la fin de cette conversation, finie en eau de boudin avec mon petit Steve, je remarque que les Packers sont prêts à pick. Intéressant puisque la veille ces derniers ont décidé d’opérer un Trade up dans le 1er tour pour aider Rodgers à gagner un Superbowl en sélectionnant Jordan Love. A) Rodgers souffre du COVID-19 le FO des packers n’est pas sûr qu’il survive. B) Jordan Love est un meilleur receveur que quaterback. C) Brian Gutekunst était en train d’écouter Pride de U2. Une question sans réponses pour le moment. Bref quand est-il de ce second choix ? AJ Dillon RB Boston College. A) Aaron Jones vie avec Aaron Rodgers. B) AJ Dillon est meilleur receveur que running back. C) Gutekunst buvais du Rhum en écoutant U2. Je philosophe sur ces questions tout en buvant un thé vert.
3h17 à 3h45 : Personne ne prend Josh Jones. Je commence à m’interroger sur le joueur. A-t-il subit les foudres des hackers qui ont effacé son nom des boards de cette draft virtuel ? Une envie me vient subitement pendant que je commençais à chercher sur Google comment contrer un ddos. Ce n’est pas une envie de Josh Jones mais tout simplement d’uriner, les thés auront eu raison de moi.
3h46 : C’est à notre tour nous sommes on the clock ! J’espère que Steve ne m’en veux plus et va faire le bon choix. Au moins un choix aussi bon la sélection d’Adil Rami à la coupe du monde. JOSH JONES ! Quel bonheur ! Steve a dû trouver le numéro de téléphone de Josh puisque je les vois en conversation téléphonique à l’écran ! J’entame une danse de la joie tout en finissant mes Granolas pour rendre hommage au big men qui est maintenant des nôtres. Ma joie est de courte durée puisque une furie arrive dans ma chambre armée d’un coussin. Quelle erreur j’ai oublié de refermer le loquet de la porte après mon passage aux toilettes. Je me fais rafaler la gueule par un polochon. J’ai mal. 1 partout.
3h54 : Je me couche paisiblement dans mon lit après un pick qui va une nouvelle fois me permettre de faire de beaux rêves. Sûrement des songes de pancakes restent à savoir lesquels. Doucement bercé par la voix de Roger mes yeux se closent et j’espère que demain sera encore une excellente journée pour notre draft.
J’espère que ce deuxième épisode vous aura plus. A une prochaine fois pour la suite et fin de mon journal de bord !